L’exécution des compétences et techniques appropriées est peut-être le facteur le plus important de l’amélioration des performances à l’entraînement.
Cependant, toutes les exécutions de compétences à l’entraînement ne peuvent pas atteindre 100% de l’intensité spécifique à la compétition.
Souvent, la fatigue empêche d’agir continuellement au plus haut niveau d’effort.
En outre, il peut exister des performances de compétition, telles qu’un record mondial d’haltérophilie, qui ne peuvent pas être exécutées pendant l’entraînement (l’atmosphère “de compétition” est souvent nécessaire pour produire l’effet ajouté aux performances d’entraînement pour réaliser le record).
L’exécution des compétences est un facteur critique pour l’excellence de la performance et une préoccupation des champions (Rushall, 1987, 1995).
Bien que le principe de spécificité (Rushall & Pyke, 1990) semble régir toutes les possibilités d’utilisation maximale du temps de pratique des compétences, il peut s’avérer impossible de l’exiger tout le temps.
Ce qui semble être une attente réaliste des athlètes est d’exécuter les habiletés et les caractéristiques techniques en fonction de paramètres définis pour chaque essai.
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Ces compétences peuvent être ou ne pas être exactement spécifiques à la compétition. La concentration sur l’excellence pour diverses intensités d’exécution de compétences produit un répertoire d’activités qui dépasse celui requis pour les compétitions.
Cette variété n’est pas susceptible d’être nuisible tant que la force conditionnée des compétences spécifiques à la compétition reste supérieure à celle de toute autre compétence d’une intensité non compétitive.
La force conditionnée est le produit de l’intensité de la concentration d’un athlète et du nombre d’essais corrects.
Une grande partie des essais doit être réalisé avec objectif principal d’exercer des compétences.
Ces essais incluront des intensités spécifiques à la compétition et non spécifiques. Il est essentiel que chaque essai spécifique à la compétition soit réalisé avec le contrôle cognitif menant à l’excellence des performances.
Chaque occasion de faire un travail spécifique à la compétition doit être traitée comme une opportunité d’améliorer la performance compétitive.
Ainsi, pour chaque essai de pratique spécifique à la compétition, il convient de maximiser les compétences pour assurer la force conditionnée des schémas de déplacement de la compétition.
Cependant, même sur une part significative d’essais non spécifiques, les athlètes devraient s’attendre à ce qu’ils s’appliquent pleinement pour atteindre l’excellence technique. Ce ne sera pas une pratique perdue, car elle établira ce qui suit.
Une atmosphère d’attente cohérente pour atteindre l’excellence en matière de performance technique dans la grande majorité des activités associées à l’entraînement.
Un accent invariable sur la réalisation et l’amélioration d’activités spécifiques à la compétition.
Spécifiquement pour l’athlète, il faut développer une appréciation de l’importance des compétences dans le sport et l’attente de soi pour améliorer tous les facteurs d’habileté et de technique.
Lorsque de nouvelles compétences spécifiques à la compétition sont apprises ou que des compétences anciennes sont modifiées, il est utile de réaliser certains essais à une vitesse / intensité inférieure à celle de la compétition (Rushall, 1991).
L’exécution plus lente permet d’obtenir un contrôle cognitif sur les éléments de compétences.
Dans le cadre d’essais d’habiletés moins spécifiques à la compétition, il est possible que le contrôle cognitif soit réactivé, ce qui pourrait servir à réapprendre l’habileté.
Cela est particulièrement important pour établir les éléments de base du mouvement. Ainsi, lorsque les compétences ne sont pas d’intensité spécifique à la compétition, la concentration à la pratique devrait être davantage axée sur les éléments de mouvement fondamentaux impliqués dans la compétence (par exemple, la position du corps, les activités musculaires motrices), plus haut niveau de performance.
De cette discussion, deux principes de pratique centrés sur les compétences émergent.
Lorsque les essais pratiques ont une intensité spécifique à la compétition, les éléments sur lesquels il convient de se concentrer devraient être les mouvements plus fins de l’activité (par exemple, en natation : tangage des mains pendant la propulsion ; entrée dans l’eau ; application d’un effort efficace et discontinu…).
Lorsque les essais pratiques ont une intensité non liée à la compétition, les éléments de base du mouvement, en particulier ceux impliquant de grands groupes musculaires (par exemple, dans la natation : position de la tête, le corps et les jambes, la symétrie des mouvements, le rythme…)
Cet auteur a l’impression que la concentration de compétences / techniques que l’on devrait attendre des athlètes à la pratique est inférieure à celle requise pour la concentration psychologique décrite la semaine dernière.
Étant donné qu’aucune recherche ne permet de quantifier ce facteur, il est recommandé que la moitié du temps alloué à la focalisation psychologique implique une focalisation sur les compétences.
Il faut se rappeler qu’il y aura une grande variabilité entre les athlètes pour ce qui est une attente raisonnable pour cette forme de concentration.
Le niveau initial, l’âge, les antécédents dans le sport, la proximité des compétitions, la phase d’entraînement, ainsi que d’autres facteurs, modèreront la durée de cette forme de concentration.